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Actualités...à l'ordre du jour...

Cette page résume et regroupe les avis et suggestions récurrentes qui nous sont adressés et les actualités de l'association.

navette électrique gratuite en centre ville

PERIBUS  a mis en service un minibus électrique  GRATUIT dans le centre ville  de Périgueux.

Les conditions de circulation sont les suivantes :

Tous les mercredis et samedis de 9h30 à 17h30

Sa fréquence  : toutes les 10 minutes environ

Son itinéraire  : Montaigne – Bugeaud – Taillefer – Saint-Front

Capacité passagers assis : 13    Capacité passagers debout : 8

Les usagers doivent faire signe au véhicule pour l’arrêter.

N’hésitez pas à l’utiliser,c’est tellement pratique ! N’oubliez pas de le héler !

  Information relayée par l’Association Renaissance du Greffe 8 rue Mignot 24000 Périgueux  

  °°°°°°°°°°°°°°°°°°°

une enquête est ouverte sur la connaissance et l'usage du bus électrique gratuit

mis à disposition des citoyens par la villede Périgueux et la CAP 

 un questionnaire circule n'hésitez pas à nous contacter sur le sujet 

MERCI

  Connaissez vous la navette du centre ville ?       oui         non

  son parcours ?                                                       oui         non

  ses arrêts ?                                                            oui         non

  ses horaires ?                                                        oui         non

  Remarques particulières :

  Nom    :                                                       Lieu d'habitation : 

  Merci pour votre participation 

vous pouvez nous contacter au 0672395810  ou  mail: renaissancedugreffe@free.fr

 


 AVIS D’ENQUÊTE PUBLIQUE

SYNDICAT MIXTE DES TRANSPORTS DE L’AGGLOMERATION PERIGOURDINE (PERIBUS)

Enquête publique portant sur le projet arrêté de Plan de Déplacements Urbains (PDU)

Il sera procédé à une enquête publique sur le projet arrêté de Plan de Déplacements Urbains (PDU),

Du lundi 13 mai 2013 au Vendredi 14 juin 2013 inclus.

Par arrêté n° 01-2013 du 15 avril 2013, le Président du Syndicat Mixte des Transports de l’Agglomération Périgourdine « Péribus », a ordonné l’ouverture de l’enquête publique portant sur le projet arrêté du Plan de Déplacements Urbains du syndicat mixte « Péribus ».

A cet effet, le Président du Tribunal Administratif de Bordeaux a désigné Monsieur MICHEL GUEYLARD en qualité de commissaire enquêteur et en cas d’empêchement Monsieur JACQUES FAURE en qualité de commissaire enquêteur suppléant.

L’enquête se déroulera simultanément :

- au siège institutionnel du Syndicat Mixte « Péribus », 1 boulevard Lakanal, 24000 Périgueux ;

- dans les mairies des quatorze communes comprises dans le périmètre des transports urbains de l’agglomération périgourdine à savoir : Antonne et Trigonant, Boulazac, Chancelade, Champcevinel, la Chapelle Gonaguet, Château l’Evêque, Coulounieix-Chamiers, Coursac, Escoire, Marsac sur l’Isle, Notre Dame de Sanilhac, Périgueux, Razac sur l’Isle et Trélissac.

Les pièces des dossiers, ainsi que les registres d’enquête à feuillets non mobiles, côtés et paraphés par la commission d’enquête, seront tenus à la disposition du public dans les mairies des communes ci-dessus indiquées, aux jours et heures habituels d’ouverture aux administrés, à l’exception des jours fériés et éventuels ponts du lundi 13 mai 2013 au vendredi 14 juin 2013 inclus.

De plus, le dossier PDU sera disponible sur le site internet du syndicat mixte « Péribus » http://peribus.agglo-perigueux.fr

Chacun pourra prendre connaissance des dossiers et consigner éventuellement ses observations sur les registres d’enquête disponibles sur les lieux précités, ou les adresser par écrit, à Monsieur Michel GUEYLARD, commissaire-enquêteur au siège de l’enquête publique à l’adresse suivante : Syndicat Mixte Péribus, 1 boulevard Lakanal, BP 70171, 24019 Périgueux cedex.

L’évaluation environnementale du Plan de Déplacements Urbain est présentée dans le rapport de présentation et l’avis de l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement sera joint au dossier d’enquête publique.

Le commissaire enquêteur recevra le public aux dates et dans les lieux suivants :

A l’expiration du délai d’enquête publique prévu à l’article 2, les registres seront clos et signés par le commissaire enquêteur qui disposera d’un délai de 30 jours pour remettre au Président du syndicat mixte « Péribus » le dossier avec son rapport relatant le déroulement de l’enquête ainsi que ses conclusions motivées précisant si elles sont favorables, défavorables ou réservées.

Le rapport et les conclusions motivées du commissaire-enquêteur seront tenus à la disposition du public au siège du syndicat mixte « Péribus » ainsi que dans chaque mairie où s’est déroulée l’enquête publique et également sur le site internet du syndicat mixte « Péribus » (http://peribus.agglo-perigueux.fr)

A l’issue de l’enquête publique et au vu des conclusions du commissaire enquêteur, le syndicat mixte « Péribus », seul compétent, décidera, s’il y a lieu, de modifier le dossier. Il sera ensuite soumis à l’approbation du Comité Syndical du syndicat mixte « Péribus ».

Les informations relatives à ce dossier pourront être obtenues sur rendez-vous ou par courrier auprès du service Péribus situé au siège administratif de la Communauté d’Agglomération Périgourdine - 1, boulevard Lakanal - BP 70171 - 24019 Périgueux cedex.

Périgueux

 Lundi 13 mai de 14h à 17h -Samedi 25 mai de 9h à 12h -Samedi 8 juin de 9h à 12h

Vendredi 14 juin de 14h à 17h

Maison des Associations à Périgueux  -   Mairie de Périgueux (Cours Wilson)




Le compte rendu de l'assemblée Générale

du 21 mars 2013 est en ligne sur le site

dans la rubrique "compte rendu réunions et AG"

INFORMEZ-VOUS 


Réunion de Comité Consultatif

aménagement du Bas St Front

mercredi 20 Mars


 

Point sur le projet d’aménagement du Greffe.

Compte rendu Renaissance du Greffe de la réunion du 23/10/12

 

 

Présents :

 Membre du comité de pilotage

 Mairie          Richard Bourgeois, adjoint à l’urbanisme

                     Stéphane Distinguin, Directeur technique

                     Cécile Courtiade, en charge du suivi du dossier,  urbanisme

 ABF             Philippe Rochas

 Invité           L’association « Renaissance du Greffe »

                     représentée par : Catherine Sobczyk  et Dominique Granger

 Absent         excusé, Vincent Roger.   (problème transport-grèves aériennes-)

______________________________________________________

 « Redonner sa valeur d’usage au Greffe.

Hiérarchisation délibérée des espaces, de leur signifiant et de leurs usages »

 Présentation du projet sur les bases avancées par Vincent Roger

selon le cahier des charges du  projet initial et retenu au concours, par l’Atelier villes & paysages.

Les éléments :

niveaux fixes :       place de la Clautre

                            devant la cathédrale (avenue Daumesnil)

          seuil des commerces et riverains de la rue Denfert Rochereau

______________________________________________________

 Nous retenons de ce plan:

 -          La requalification de la rue Denfert Rochereau en un axe à sens unique descendant, reliant la place de la Clautre au parvis Nord de la Cathédrale,  permettant ainsi de lui créer un véritable parvis Nord.

 Il est abandonné :

 -          l’idée d’un rehaussement de toute la chaussée. Le dénivelé présentant des difficultés certaines, d’une part, entre la chaussée et le seuil des commerces et habitations de la rue DR, d’autre part pour créer le lien avec la rue de la Clarté et l’ave Daumesnil.

 Ce qui est proposé :

 -          un retraitement du dénivelé actuel, avec élargissement de l’espace devant le seuil des immeubles et commerces,  de façon minérale, choisie et soumise à l’approbation des ABF.

-          Le traitement de l’espace reliant la place de la Clautre à l’entrée de la Cathédrale, proposée avec un élargissement et l’intégration d’éléments végétaux.

Soumis à une nouvelle étude, selon les remarques et souhaits de l’assemblée, à l’unanimité :

-          Intégrer des dénivelés (jeu de terrasses) amenant à une entrée aisée, sur le côté (rue DR) du narthex d’entrée nord du parvis de la cathédrale.

-          mise en valeur de la Basilique : la végétation en ce lieu, ne serait pas forcément justifiée pour M Rochas des ABF, elle reste cependant soumise à proposition, selon les essences choisies : ouverture en est faite au cabinet d’architecture.

 Notre remarque RdG :  *Les arbres participent à rendre l’espace urbain  plus agréable à fréquenter et à habiter, mais vient également améliorer la qualité de l’air largement pollué. Cela a été affirmé par David Nowak, chef de projet à l’unité de recherche en Forêt Urbaine, Santé Humaine et Qualité Environnementale au sein du Service des Forêts.

*Les espèces réagissant différemment selon les polluants auxquels elles sont exposées, il convient de les choisir avec attention afin de maximiser l’absorption des polluants et de minimiser les effets néfastes de leur assimilation. Implanter des arbres en milieu urbain est une solution efficace et peu coûteuse pour lutter contre la pollution.

 Le rehaussement définissant un marquage du parvis nord (évitant tout encombrement illicite de véhicule selon M Roger) ne serait pas retenu.  

Le souhait étant à l’unanimité, de se rapprocher de l’image d’une « place(tte) »,  de créer un espace liant, une unité visuelle, entre les rues Denfert Rochereau- de la Clarté et l’entrée de la rue St Front, avec des fonctions favorisant autant des activités statiques que le seul transit: (*)  Une grande part à rendre aux piétons, (terrasses, petits aménagements de détente ou de repos, lieu d’exposition et/ou d’information extérieures. Ce qui confirme la nécessité de réduction notoire (voire, à terme, suppression) de la circulation automobile sur cette voie (rue Denfert Rochereau).

-          L’autre remarque, concerne l’escalier se situant devant « le Mimos ».  Un retraitement de cet espace est à envisager avec l’élargissement de la terrasse.  Il serait souhaitable d’éviter ces escaliers. Une proposition est attendue pour un nouveau traitement en pente douce de ce dénivelé (ou autre approche) -accessibilité handicapés-. Des éléments techniques sont à prendre en compte cf Mrs Bourgeois et Distinguin.

 La « montée » du Greffe: relation avec la rivière Isle, la voie verte et les zones de stationnement.

 Retenu :

 -          outre une place pour handicapé, conserver 6 à 7 places de parking pour les besoins des cérémonies religieuses dont l’usage quotidien cependant reste à identifier: tel, pour répondre aux souhaits exprimés par les commerçants du secteur, les définir en zone bleue (stationnement riverain le soir).

-          Un arrêt Péribus conservé. Cependant la proposition de M Roger, de le déplacer,  a été remise en cause.

-          La proposition faite,  a été alors de situer l’arrêt à proximité de sa place actuelle. M Rochas faisant état qu’il serait souhaitable de laisser l’espace du parvis Nord libéré de tous véhicules, approuvé par les membres présents, ajoute « tout en évitant une prolifération de bornes ».

-          Evocation est faite pour le respect des espaces, d’une dissuasion des contrevenants,  par un contrôle implacable de la validité des stationnements, par les services de la police municipale (à l’exemple d’autres villes, comme Bayonne, Strasbourg… exemples confirmés par M Distinguin).

-          M Rochas a émis une retenue quant au mobilier urbain de l’arrêt de bus, cependant que M Bourgeois a fait remarquer qu’il répondait aux besoins des usagers.

-          Concernant les cars touristiques. L’assemblée était communément en accord pour envisager un espace « dépose minute » des passagers, sur la place de la Clautre. Offrant une surface suffisante et plane pour pouvoir l’intégrer. M Bourgeois a appuyé l’argumentation en évoquant tout l’intérêt de ce lieu, avec les perspectives d’installation de l’Office de Tourisme dans les locaux de l’actuelle Mairie. Les cars allant ensuite stationner sur un lieu qui leur sera indiqué.

 Ajout remarque RdG : la circulation en centre ville de cars de touristes par la rue Taillefer  puis Denfert-Rochereau,  peut amener  des nuisances  sonores et polluantes, et des difficultés de circulation. Une réflexion est à mener sur le lieu de desserte en centre ville : parkings de surface, à conjuguer avec le service gratuit du bus électrique, ou, place Mauvard,, avec un cheminement  à envisager pour ramener le public vers le centre (ex: rue de Tourville…).

 Ø      Il est à noter qu’une communication d’envergure serait à lancer, pour encourager les usagers à laisser leurs véhicules dans les parkings à leur disposition et à utiliser la navette électrique gratuite. (indication du parcours)

 Evoqués :

 Ø      nouveau concept lumière à l’appui de l’étude globale, à présenter dans le cadre du projet: mise en lumière et en valeur du paysage urbain et de son patrimoine classé.

 Ø      bancs, espaces détente-repos : la remarque a été unanime, pour considérer que le positionnement envisagé ne répondait pas tout à fait aux aspirations des usagers.

            Il est donc demandé de réfléchir à une nouvelle disposition offrant un recul, face à la Cathédrale, permettant d’apprécier ainsi son architecture et son environnement.

 Pour se faire, nous reprenons l’idée évoquée dans le chapitre précédent de la « place-parvis » (*), en ajoutant une requalification de l’espace «vert » actuel qui se situe face à la Cathédrale, ave Daumesnil.

 Ø      Plan touristique et signalétique, en accord avec les ABF (pour le choix du mobilier urbain). M Bourgeois nous a conseillé de nous rapprocher également de Marie Moulènes, adjointe au Maire, en charge de ce dossier.  Il ne s’agit en aucun cas de surcharge mais au contraire d’intégrer, au mieux, ces informations. Evoqué par M Distinguin: réfléchir, par exemple,  à un système de borne interactive.

 Ø      poubelles enterrées : intégrées au projet d’aménagement, en se rapprochant des divers organismes concernés.

 M Bourgeois a sollicité également une réflexion sur l’espace « creux », situé en bas de l’avenue Daumesnil, à l’angle des maisons des quais et face au pont des Barris, permettant d’élargir la chaussée et d’éviter ce « trou » non sécurisant. A définir.

 Le délai de réalisation du chantier de la maison incendiée a bien été confirmé pour 2013.

 A l’issue de la réunion , il a été prévu une réunion du Comité de Pilotage pour le mois de décembre 2012, suivie d’une réunion de Comité Consultatif en janvier pour, après validation, lancer un appel d’offre aux artisans avant mars, afin de démarrer au plus tôt le chantier sur l’année 2013 (initialement évoqué début 2è semestre) le délai pourrait être raccourci, dixit M Distinguin, sous réserve cependant du bon déroulement des étapes précédentes.

Autres suggestions  RdG :

 l’ usage de l’eau,  sous forme de chenal, effet miroir, cascade, ou fontaine pourrait être intégré à la réflexion  pour recréer le lien entre  la ville et sa rivière, et inviter à emprunter sa voie verte (dans les limites du budget prévu) soit en soulignement des dénivelés (cascades), soit en « obstacle » aux véhicules (cheminement d’eau), soit encore pour agrémenter une aire de détente (fontaine) ou une mise en valeur (effet miroir) .

 à remarquer : « Plus de végétal, moins de voitures et des voies d’eau au cœur de l’espace urbain » pour l’architecte urbaniste catalan Joan Busquets et le paysagiste français Michel Desvigne, lauréats du concours de maitrise d’œuvre, qui  ont présenté le 20 octobre 2011, les premiers axes du réaménagement du centre-ville de Toulouse. Ceci correspond au choix de nombreuses villes et leurs agences d’architecture d’urbanisme et paysage,  pour répondre aux nécessités du développement durable. *

 Deux autres éléments n’ont pas été abordés :

 Ø      les enfants : peut être sobrement, dans le choix du mobilier urbain

Ø      des toilettes publiques ( ?) : à intégrer,  peut être,  dans le réaménagement des terrasses de la rue DR sur la partie revisitée du  lien avec la rue de la Clarté (Mimos)

Ø      à propos de la signalétique : il pourrait être envisagé un plan de situation dans la ville historique, indiquant les sites à visiter. La proximité de l’office de tourisme, à terme, permettant de recueillir l’ensemble des éléments. Pour limiter le coût représenté par l’installation de bornes interactives: créer une application touristique téléchargeable pour Iphone et androïd (wifi ville-code d’accès). L’usage en étant de plus en plus répandu.

 


 

  réunion du 18 octobre 2012 

 Les réunions du Comité consultatif reprennent ! La première date était fixée au

12 septembre 2012.

Nous étions présents.

Les aménagements prévus place Mauvard et place de la Clautre, étant en suspend pour des questions de financement (fisac...) ou recherches archéologiques...  l'objectif, pour l'association, comme pour M le Maire lors de notre dernier entretien,  est de poursuivre le projet de requalification autour de la cathédrale en travaillant sur les rues Denfert Rochereau et Daumesnils... Ce qui permettra d'aménager le parvis Nord de la Cathédrale et de réaliser une entrée de ville qui valorisera son riche patrimoine, permettant de développer le tourisme et de favoriser le développement économique de notre ville.  

  nous vous en parlerons à notre prochain rendez-vous en octobre !


 Communiqué de presse

 ce 22 juin 2012      

 Les membres de l’association Renaissance du Greffe se sont rassemblés hier soir 21 juin, autour d’un repas délicieux et convivial, réalisé par deux de ses adhérents « Clin d’œil du Sud » et « Hélliniko ».Cet événement s’est déroulé dans le cadre superbe d’un jardin, 3 rue du plantier, aimablement ouvert à cet effet, par le Père Philippe Doumenge que nous remercions, comme la municipalité de Périgueux qui a prêté le matériel.

 L’occasion pour les convives de se retrouver et d’échanger sur le thème que continue à défendre ardemment l’association, l’avancée de ce projet non partisan et collectif, de la requalification du quartier du Greffe: Bas et Haut St Front  (autour de la cathédrale : avenue Daumesnil, rue Denfert Rochereau, place de la clautre, rue Saint Front, rue de la Clarté, rue du Plantier, rue de la Nation, rue et impasse Mignot, rue et impasse Port de Graule, Bd Georges Saumande…etc). 

La conjugaison des convictions et des compétences, fait apparaître au travers du dialogue continuellement entretenu avec M le Maire et les instances impliquées, des signes encourageants d’engagement sur la poursuite de la réflexion mais aussi, de mise en œuvre, du projet d’aménagement sur les rues Denfert Rochereau et Daumesnil.

Dans ce cadre, l’Association sera présente à la réunion publique de présentation du PDU ce mardi 26 juin.

A savoir

une nouvelle mesure vient d’être prise par la ville concernant la clé des poteaux qui ferment les rues piétonnes. La clé se trouve en Mairie et il faut donner une caution pour pouvoir l’emprunter.

et … à voir

MIMOS et de nombreuses animations estivales dans notre département. 


 

. . .   faite avec succès le LUNDI 21 MAI à 14 heures 

la découverte des parties non visitables de la Cathédrale St Front

avec Thierry BARITAUD

 Visite de la confession sud et ses peintures murales, tableaux et objets, de la salle capitulaire et des parties basses (crypte, grotte, chapelle)

 

COMPTE-RENDU DE LA REUNION DU 27 JANVIER 2011

 

Lors de cette réunion l'Association a réaffirmé sa volonté, malgré les difficultés pour mobiliser les habitants et les usagers du quartier, d'agir pour l'amélioration des abords de la cathédrale et surtout de la vie de ses habitants, commerçants, visiteurs occasionnels ou réguliers. Conscients du capital patrimonial dont nous disposons tous, nous faisons le constat des différents facteurs qui  dégradent notre vie, aujourd'hui, et qui sont liés les uns aux autres :

 

1- La place tentaculaire et omniprésente des voitures notamment dans les rues Daumesnil, Saint Front, Denfert Rochereau, la place de la Clautre, les quais et boulevard Georges Saumande. Malgré la prise de conscience de nombreux usagers la place des voitures augmente, leur circulation et leur stationnement, qui apporte Bruit et Pollutions atmosphériques et visuelles

 

Bien évidemment le projet de réaménagement des abords de la cathédrale, pour l'instant reporté, règlerait en grande partie ce problème de circulation de plus en plus prégnante. La mise en sens unique qui est subordonnée à la construction du pont de l'Arsaut aurait aussi un impact important sur la qualité de vie. Malheureusement ces deux solutions sont soumises à de nombreux paramètres et semblent s'éloigner de leur réalisation...

 

En revanche à propos du stationnement des réalisations sont possibles sans contrainte financière ni soumise à d'autres programmes. Pour cela il faudrait que l'expression des volontés d'embellissement soient plus fortes que celle de ceux qui essaient de faire rimer voitures avec activité. En effet, dans l'avenue Daumesnil,  la récente modification des places de stationnements et leur augmentation près de l'entrée principale de la cathédrale ne font qu'augmenter cette sensation d'étouffement. Tout le monde regrette les expositions de photos contre les grilles des jardins avec la suppression estivale des places de stationnement qui ont donné une toute autre approche de ce lieu, les usagers pouvaient s'y assoir ou contempler tranquillement l'exposition. A la vue des photos faites à cette occasion on peut y mesurer une sérénité qui n'était pas seulement due au beau temps!

Nous souhaiterions que cette année la municipalité reprenne ces mesures.  

 

2- L'état des constructions qui entraine des problèmes d'hygiène et de sécurité. Des efforts de la part de privés portent leurs fruits et l'on voit de nouveau des logements réhabilités en vente ou en location dans le quartier Est de la Cathédrale, d'autres sont en cours de restauration, d'autres malheureusement restent en état de décrépitude et menacent la sécurité et l'hygiène: écroulements,  rats, lieux de trafics. La maison brûlée telle qu'on l'appelle aujourd'hui en fait partie, la ville qui en est propriétaire doit présenter un projet, au mois de Mars, où la boutique « Cathy Coiff » doit être relogée. Dominique Granger a demandé à en être informée au titre de présidente de l'association. La vue de ces constructions de belle facture mais délabrées portent préjudice à l'image de ce quartier et à la qualité de vie de ses habitants. Un autre problème se rajoute, quoique moins visible il n'en demeure pas moins important, c'est le besoin de requalification des logements existants afin que ceux-ci restent occupés par des locataires satisfaits d'habiter leur quartier. Aujourd'hui les locataires ne restent pas, le rythme de déménagement est considérable.

Pour aider les habitants plusieurs instances existent (voir en annexe, à la fin).

 

 

3- La vigilance pour ne pas se laisser développer les incivilités. Un quartier qui perd des habitants motivés par l'amélioration de leurs conditions de vie ainsi que l'amélioration de leur quartier entraine des nuisances croissantes: moins de surveillance, moins d'entretien, plus d'actes de dégradation voire d'incivilité. L'association se propose d'être un lieu de regroupement de toutes les démarches que chacun d'entre-nous fait pour lutter contre le manque de civisme, premier maillon avant la police et la municipalité. Ce regroupement permettra de mieux se rendre compte de l'ampleur de ces nuisances: stationnement interdit, tapage nocturne, tags, squatts, trafics de drogue... Parallèlement une pétition circule et des assises de la tranquillité vont être organisées par la ville.

 

Face à ces trois grands problèmes l'association cherche toujours à fédérer les bonnes volontés afin de faire prendre conscience des difficultés de chacun pour conserver un cadre de vie agréable en centre ville. Pour cela nous vous proposons un prochain rendez-vous Mardi 2 Mars afin de définir plus précisément les actions à mener.

Tout le monde y est invité

 

La participation au festival d'Art et d'Eau initié par la municipalité les 24,25 et 26 juin a été évoquée. Ce festival qui regroupera la participation de plusieurs artistes sera à nos portes, l'association va interroger la mairie afin de définir la place que pourra occuper notre quartier. Il va sans dire que notre premier but est toujours le même à savoir la sensibilisation à l'amélioration des abords de la cathédrale.

 

Le repas du 21 juin qui n'a pas pu avoir lieu l'année dernière est un moment de retrouvailles qui nous tient tous à coeur. En regroupant nos énergies il sera moins lourd à organiser. Il sera le moment convivial pour que chacun invite des amis qui viendront peut-être grossir nos rangs...

 

Nous avons évoqué un concours photos qui permettrait de mettre en avant les aspects originaux du quartier. Il pourrait à la fois être notre participation au Festival d'Art et d'Eau et être le prétexte idéal pour mettre en avant le parvis de la cathédrale et les grilles des jardins sans voiture et cela pour tout l'été!

 Il faut étudier les coûts des tirages, les prix à offrir.

 

En revanche l'idée de visite insolite a été pour l'instant abandonnée par peur du travail que cela implique ou par positionnement délicat vis à vis des visites organisées par Madame Balou, visites à thème qui trouvent un engouement certain (83 personnes sur le thème de la rue du Plantier).

 

Même si nos moyens sont limités quant à la diffusion de notre information il n'existe aucune restriction, tout le monde peut venir. Parlez-en autour de vous, Venez nombreux

Mardi 2 Mars 2011

 En attendant cette date l'association sera présente à chaque occasion auprès des instances (Ville,  CAP ), elle avancera également sur les sujets évoqués.

 

Annexe: Aide à l'amélioration de l'habitat

 

 La CAP a mis en ligne un site comprenant une carte thermographique montrant les efforts nécessaires pour mettre en conformité énergétique les constructions existantes.

Un agent Conseil Energie à partir du mois de Mars sera à la disposition des habitants.

Le CAUE est aussi un à la disposition des particuliers pour faire un diagnostic énergétique.

Tel: 0553083713

L'ADEM  est un lieu ressource pour l'information Tel.05 53 45 44 94

Le PACT ARIM 24, 56 rue Gambetta Tel 05 53 45 44 9? donne également des aides pour l'amélioration de l'habitat.

L'ANAH cité administrative Bugeaud et l'ADIL 24, 3 rue Victor Hugo Tel.: 05 53 09.....

sont aussi des organismes utiles.

 


Pour le suivi des informations 2009 sur le projet du Bas-St-Front,

nous vous invitons à la lecture de l' article intitulé "dommage collatéral de Michel Moyrand" http://www.ruedelachouette.org/?cat=148, mis en page dans la rubrique "ACTUALITE ET COMPTE-RENDUS"

 pour information: 

Suite à notre "lettre ouverte à Monsieur le Maire" que vous pouvez lire dans le chapitre  "Actualité et compte-rendus"

Jusqu'à ce jour, lundi 16 mars 2009, Monsieur le Maire n'a pas jugé nécessaire d'accuser réception de notre courrier, ni de nos inquiètudes, et par voix de presse a fait savoir que "les Périgourdins seront informés sur le sujet lors du prochain conseil municipal" à savoir mardi 17 mars.

 DORDOGNE LIBRE du 04/03/2009

PERIGUEUX ET AGGLOMERATION

MAUVARD- L'association Renaissance du greffe s'inquiète de l'état du projet alors que le budget doit être voté le 31 mars

INQUIETUDES POUR LE PROJET DU BAS SAINT-FRONT

L'association renissance du greffe s'inquiète de voirenterré le projet Mauvard. Elle demande au Maire qu'il respecte ses engagements de l'entre-deux tours des municipales. Michel MOYRAND avait alors "affirmé  qu'il réaliserait les aménagements dans les trois années suivant son élection" restant sur la réserve pour le parking.

"Tous les éléments et informations recueillis plaident en faveur d'un "enterrement" pur et simple de ce projet dans son ensemble", juge Dominique Granger dans sa lettre à Michel Moyrand.

La présidente de l'association Renaissance du greffe rappelle à l'élu son courrier du 29 février 2008;: "je vous confirme donc que les aménagements prévus sur l'avenue Daumesnil, la rue Denfert-Rochereau, serontréalisés comme ceux de la place de la Clautre au plus tard dans les trois années qui suivront mon installation à la mairie", écrivait alors le premier magistrat, beaucoup plus discret un an plus tard sur le sujet. Elle lui demande tout simplement de respecter "cet engagement dans les délais prévus". 

"Trois ans après les municipales, cela voudrait dire que les travaux seront terminés en 2011. a calculé Dominique Granger. Mais rien n'est commencé. Cela me paraît difficile de tenir l'échéance...Le maire n'en parle jamais et nous avons beaucoup d'interrogations alors que les budgets vont être votés."" "Le projet a été validé de manière démocratique - notre association y avait d'ailleurs participé - et semblait avoir séduit les Périgourdins", assure la présidente.

 Débat lors du prochain conseil municipal

 "On me dit souvent que ce n'est qu'une histoire de quartier et qu'il n'y a pas que nous, mais ce projet va au-delà du Greffe, plaide-t-elle. Les 30.000 habitants de Périgueux sont concernés. Le Bas Saint-Front, c'est le coeur de la vile, près de la Cathédrale classée au patrimoine mondial de l'Unesco. A terme, cet aménagement aura des retombées culturelleset touristiques pour le développement de la ville".

 

De son côté, Michel Moyrand a déclaré hier qu'on aurait du nouveau sur le sujet lors du prochain conseil municipal où seront discutées les oreientations budgétaires. Les Périgourdins attendront donc le 17 mars pour savoir ce que va devenir Mauvard.

Auteur : Marie Berthoumieu

La lettre est soutenue par des représentants de l'association les Amis de la Cathédrale, du comité  des fêtes de Saint-Georges, des comités de quartier du Toulon et de Saint-Martin/la Gare et de la commune des Rues Neuves

 SUD OUEST | Mercredi 04 Mars 2009

BAS SAINT-FRONT. Les projets d'aménagement sont au point mort. Les riverains s'en inquiètent auprès du maire de Périgueux 

Les associations craignent l'abandon

 C'était l'un des projets Périgueux 2010 de l'ancienne municipalité : redonner à la cathédrale sa place dans un quartier mis en valeur, avec une circulation automobile réduite et un espace plus vaste pour les piétons. Les études étaient plutôt avancées pour la rénovation de la place de la Clautre, de la rue Daumesnil et surtout de la place Mauvard avec un parking souterrain, un jardin et un ascenseur pour rejoindre le Thouin. Mais depuis l'arrivée de la nouvelle équipe, ce projet semble en sommeil.

En première ligne depuis l'origine, les habitants du quartier réunis dans l'association Renaissance du Greffe s'inquiètent depuis des mois de cette situation.  la veille de l'annonce par le maire de ses choix d'investissement pour les années à venir, ils viennent donc de lui envoyer une lettre ouverte pour rappeler leur position. Un courrier cosigné par les autres associations de quartier de la ville (1) qui défendent l'aménagement de ce site emblématique.

Engagements électoraux

Après avoir rappelé son implication dans l'élaboration du projet, souligné que la cathédrale est classée par l'Unesco et fera bientôt l'objet d'un nouveau programme de restauration, Dominique Granger, la présidente de l'association, interpelle Michel Moyrand.

Malgré votre appel à maintenir notre confiance en votre équipe, il semble que les éléments et informations recueillis plaident en faveur d'un enterrement pur et simple de ce projet dans son ensemble. 

Et surtout, elle rappelle les engagements durant la campagne électorale en citant une lettre du 28 février 2008. On pouvait y lire :  Je vous confirme donc que les aménagements prévus sur l'avenue Daumesnil et la rue Denfert-Rochereau seront réalisés comme ceux de la place de la Clautre, au plus tard dans les trois années qui suivront mon installation à la mairie (avril 2011).

Le parking enterré ?

L'association rappelle que ces propos ont été confirmés dans un nouveau courrier du 16 mars 2008 entre les deux tours d'élection.  Nous attendons le respect de cet engagement dans les délais prévus et vous remercions de bien vouloir formaliser le calendrier et les modalités que vous comptez mettre en place afin d'en tenir informés vos administrés. 

De son côté, le maire ne souhaite pas parler du projet avant les annonces qu'il doit faire autour de son budget à partir du 17 mars.  noter également qu'il ne s'était pas engagé dans ses courriers pour la réalisation du parking souterrain qui semble, lui aussi, définitivement enterré selon le bon mot qu'emploie souvent l'opposition.

(1) Aux côtés de l'association Renaissance du Greffe, on trouve le comité Saint-Georges, le comité du Toulon, la Commune libre des Rues neuves, l'association Saint-Martin - La Gare.

Auteur : Hervé chassain h.chassain@sudouest.com



Invitation à lire l'article intitulé "dommage collatéral de Michel Moyrand". Le ton est celui choisi par l'auteur, l'article a le mérite de relater clairement la situation.

http://www.ruedelachouette.org/?cat=148

Nous revenons aujourd’hui sur le projet du Bas Saint Front, dont l’importance pour la ville de Périgueux peut difficilement être contestée.Pourtant, ce projet, pâtissant d’être le “souffre-douleur” de Michel Moyrand, est à classer parmi les dommages collatéraux de sa politique générale et orientations budgétaires.

Documentation pour information

1. Orientations Budgétaires 2009/2014
2. Archives ruedelachouette / commissions extra-municipales
3. Engagements du candidat Michel Moyrand
4. Procès verbaux des conseils municipaux
5. Déclarations à la presse ( DL et SO)
6. Analyses de Jean Paul Daudou, faisabilité du projet

Ce projet de rénovation urbaine a été présenté en long en large et en travers sur ce blog. Aussi, nous ne reviendrons pas sur les éléments fondateurs du dossier, (que l’on peut toutefois relire ici).

Tout le monde sait également que le maire de Périgueux s’était engagé par écrit à livrer le projet réalisé, exception faite du parking souterrain, pour le mois d’avril 2011. (Vérification ici).

Il est apparu pourtant que le maire n’a pas porté aux orientations budgétaires la concrétisation de la parole donnée, comme si cette dernière n’avait ni sens ni importance. A la suite du conseil municipal d’orientations budgétaires du 17 mars 2009, il donna les explications suivantes en aparté :

1. Il aurait fait ce qu’il pouvait contre l’avis majoritaire de son équipe, en maintenant un bout du projet.
2. Il respecte cependant ses engagements de campagne en prévoyant la réalisation d’un parking de surface place Mauvard (sic).

Cela ne saurait prétendre à tirer un trait en guise de conclusion sur la situation, ces engagements et ses dernières propositions. C’est pourquoi nous commençons par faire l’état des lieux de ses intentions et de ses propositions.

Durant le conseil municipal du 17 03 09, il lui a été rappelé son dédit envers ses engagements politiques. Sa réponse fut courte. En substance il a assumé des choix (« pratiques et pragmatiques ») en reportant le projet.

Deux remarques.
1. La première est qu’un engagement est libre à moins d’être nul. Qu’étant libre à l’annonce de son engagement, ce dernier représentait déjà un choix (« pratique et pragmatique »). Par conséquent, il lui revient d’assumer des choix contradictoires relevant de l’incohérence de gestion.
2. D’autre part, révélant avoir fait un choix, c’est qu’il n’a pas été contraint d’abandonner le projet faute de capacité financière. A ce propos, le budget d’investissement le prouve. On n’entendra donc plus le prétexte de la pauvreté de la ville pour ne pas faire le projet.

LE DEBAT D’ORIENTATIONS BUDGETAIRES
GERER AVEC RIGUEUR ET VOLONTARISME DANS UN ENVIRONNEMENT INCERTAIN

III Les orientations 2009 : véritable année de départ de la mandature

La part d’investissement en « Urbanisme, aménagement urbain », représente 16% de l’investissement global, pour la somme de 6.35 M€. C’est le second budget, loin derrière « l’Administration et Centre Technique », comptant pour 31.5%.

Dans le cadre du plan de relance national, la ville de Périgueux peut inscrire en « recette » la somme de 900 000 € de l’Etat, si elle réalise un investissement en 2009, supérieur de 1M€ à la moyenne d’investissement entre 2004 et 2007, soit une somme supérieure à 11.3M€. Selon le maire, cette somme en 2009 compense une perte sèche équivalente en 2010 (réduction des dotations de l’Etat).

C’est ce que le maire a décidé de faire, notamment à travers la présentation de son Programme Prévisionnel d’Investissement 2009/2014, en consacrant la somme de 60M€, environ 10M€/an, à l’investissement.

En guise de première tranche d’investissement 2011/2012, le maire entend investir dans le projet du Bas Saint Front à hauteur de 1.17 M€. Pour comparer et rester dans l’ordre du million, ce budget est proche de l’aménagement du nouveau Centre Culturel, (actuellement l’hôtel de ville), du lot « Espaces Verts », ou du budget « Parc Automobile + Réparations ».
Par comparaison, il est de 2 fois inférieur au budget informatique et 4.5 fois inférieur au déménagement de la mairie (foncier + travaux + travaux).

Il faut préciser que l’estimation des travaux sur la CCI, à 1 M€, est ou une coquille dans la colonne, ou un mensonge.
Un bâtiment de 2800m², dont le ratio des travaux de réhabilitation est de 357 €/m², ne correspond en rien à la réalité du marché.
Même en admettant que la structure, la charpente et la couverture et les planchers soient sains, l’ensemble des travaux impliqués par les mises aux normes diverses et les finitions, y compris abords et VRD (Voirie Réseau Distribution), ne peut en aucun cas se ramener à un ratio de 357 €/m². C’est impossible en France aujourd’hui.

:: Décomposition de l’investissement dans le planning de réalisation ::

2011 : 420 000 €
Réalisation du parking de surface et horodateurs, + ascenseur arrivant place du Thouin.

2012 : 750 000 €
Continuité et livraison de la tranche initiée en 2011.

2013 : 1M€
Aménagement urbain (Clautre + Denfert-Rochereau OU Denfert-Rochereau + Daumesnil ?)

2014 : 2M€
Continuité et livraison de la tranche initiée en 2013.

Pourtant le coût du projet d’aménagement hors place Mauvard représente un total à investir de 6.5M€. Sachant qu’à la fin de son mandat et dans le meilleur des cas, le maire n’aurait réalisé que la moitié du projet (haut), il a pris le soin de préciser par voie de presse :

Dordogne Libre, 17 03 09

Si nous sommes réélus en 2014 « nous mènerons une autre tranche de travaux » sourit le maire…

Sud Ouest, 17 03 09

Nous ferons le reste si nous sommes riches et réélus 

Sachant très bien qu’une ville comme Périgueux aura toujours les moyens de financer 3.5M€ de travaux, la seule inconnue est sa réélection. Ne pourrait-on pas demander au maire, lorsqu’il s’adresse à la population, par surcroît sur des sujets importants, de traiter les choses avec moins de désinvolture et de sarcasme. Ou bien montre-t-il en définitive un plaisir à la politique inversement proportionnel à son intérêt pour Périgueux ?

La livraison qu’il avait promis pour avril 2011 se trouve donc, de ses propres aveux, soumise à 2 nouvelle conditions.

1. Sa réélection
2. Son jugement sur la capacité financière de la ville

Cela implique tout d’abord qu’il entend pouvoir convertir un engagement non tenu en promesse de campagne électorale.

Cette contorsion politique n’est pas acceptable. Car Michel Moyrand, après avoir torpillé le projet, ne propose que d’être réélu pour faire le dit projet !

Ensuite, cela signifie, en cas de réélection, que s’il juge les finances insuffisantes, les travaux du Bas Saint Front ne seront pas réalisés avant 2019/2020, à l’horizon de la mandature suivante. La manœuvre d’évitement n’aurait dans ce cas duré que 11 à 12 années, laissant le soin à son successeur de terminer un projet à moitié commencé.

Pourtant, en conseil municipal du 17 09 08, le maire savait très bien à quoi s’en tenir sur l’incurie d’étaler trop longuement les travaux et surtout d’en renvoyer la moitié aux horizons 2014/2015 au mieux et 2019/2020 au pire :

Il faudra bien aussi qu’on l’étale dans le temps, mais relativement court, afin de limiter les nuisances et les incidences sur le commerce de proximité. C’est une de mes préoccupations parce que le commerce de proximité sera perturbé, nul ne l’ignore.

Cynique et méprisant à l’égard des citoyens qui ont cru en sa parole et agit en conséquence, Michel Moyrand ne peut se montrer satisfait que de sa forfaiture.

:: Les propositions concrètes du maire sur le Bas Saint Front ::

Ce nouveau parking, sur le parking actuel, devrait être fini pour 2013. Il serait équipé d’horodateurs pour accélérer le turnover et éviter les voitures « ventouses ».
Cette mesure avait été annoncée en commission extra-municipale (15 09 08) pour compenser la perte de places de stationnement sur la place de Clautre, rendue piétonne à la suite des travaux.

Mais la place de la Clautre, demeurerait donc un parking pendant au minimum 3 ans, « si nous sommes riches », et davantage si nous ne le sommes pas.
D’où l’on comprend l’inutilité caractérisée d’un parking qui n’a de cohérence que dans un ensemble et participant d’un tout. A tout prendre et à défaut de poursuivre le reste, cet investissement est intrinsèquement absurde, inutile et coûteux pour ce qu’il est.

A votre avis, le maire en a t-il conscience ? Oui ! (CM 17 06 08) :

…je dis que c’est un grand projet à deux volets, mais je sais bien aussi que c’est complémentaire

(La longue phrase dont ce jugement est tiré, ne modifie en rien, dans son contexte, ce que l’on peut lire ci-dessus)

Le parking n’a de sens que parce qu’il anticipe la piétonnisation du secteur haut et créer un lien direct avec la rivière. Et sinon quoi ?!
Michel Moyrand aura fait un parking à la place d’un parking. Un coup de génie qui lui vaudrait la Marianne d’Or, c’est certain.

Le projet du « haut » Saint Front, quant à lui, est divisé en deux tranches, l’une sur 2013/2014, tandis que l’autre demeure suspendue à une réalisation incertaine (réélection et finances).
Il s’engage donc à financer 25% du projet tout en ne pouvant affirmer s’il pourra réaliser les 25% restant. Ce genre de déclaration engage la crédibilité du gestionnaire public. Cela en devient dangereux.
Imaginons deux secondes un particulier qui prévoit un budget pour acheter une voiture mais qui ne sait pas s’il pourra assumer les frais d’essence, l’assurance, et les réparations…

En terme d’urbanisme, il faut imaginer le « raccord » entre une place de la Clautre rendue piétonne et rénovée et un Greffe restant dans son « jus ». Ou bien l’inverse, c’est au choix (municipal). Ce n’est plus de l’aménagement urbain, c’est du bricolage dominical.

Ainsi au bout de 6 budgets et de 60 M€ programmés, il n’aura su investir qu’un peu plus de la moitié de la somme nécessaire à la réalisation du projet global, (4.17M€ pour 7.67M€), en le divisant en trois tranches de réalisation, dont la dernière est conditionnée par sa réélection.
Et tout cela en ne réalisant pas le parking souterrain, se contentant d’horodateurs en surface.

De même, à saucissonner un projet en autant de tranches que d’opportunités politiques, non seulement la cohérence de l’ensemble se dissout, mais il sera impossible de dire, si, en définitive, le projet aura été réalisé ou non réalisé.

:: La preuve en image ::

Le maire, ayant bien compris qu’il risquait de griller son mandat en manquant à sa parole et en récusant un projet objectivement sain et cher aux périgourdins, a cherché et trouvé une solution bâtarde, un panaché de faire et de non faire.
Le peu qu’il fera lui permettra de dire qu’il fera. Au prétexte de flanquer des horodateurs sur le parking Mauvard en 2011, il se permet aujourd’hui d’affirmer poursuivre le projet.

Dordogne Libre, 20 03 09

Le projet d’aménagement de la place Mauvard n’est pas abandonné. Je ne le laisse pas tomber.

Justification: accrochez-vous vous pénétrez dans la 5ème dimension…

Un budget de 4 170 000 euros est prévu pour la place Mauvard et la rénovation urbaine autour de Saint-Front. On peut donc difficilement appeler cela abandonner !

1. Ce qui a été abandonné c’est son engagement politique
2. Ce qui a été abandonné c’est la moitié du projet (un détail)
3. Ce qui a été abandonné c’est le planning de réalisation
4. Ce qui a été abandonné c’est la démocratie et la concertation (au trou les commissions extra municipales)

Dans la foulée, il a budgétisé des modifications de travaux sur le parking Mauvard dont nul ne sait aujourd’hui ce qu’ils seront en réalité. Aucune étude ne permet de mesurer la pertinence de l’investissement par rapport à un projet en plans. Forcément, il aurait bien du mal, après avoir annulé les crédits de 280 000 € alloués aux dites études (conseil municipal du 09 12 08).

Pourtant, ne déclarait-il pas, sur les études du Bas Saint Front, en conseil municipal du 17 juin 2008:

Je l’ai dit, je le répète, je tiens à ce que ces études, même si elles sont onéreuses, soient menées jusqu’au bout.

:: Mensonge ou incohérence ? ::

Selon le même principe d’enfumage permanent, souvenez-vous. Ne déclarait-il pas lors de la même séance que ce projet du Bas saint Front était conditionné par le Plan de Déplacements Urbains. Et qu’en est-il ? Le PDU est toujours à l’étude, loin encore de la moindre enquête publique.

Il savait très bien en séance que le PDU n’était pas un élément conditionnant la faisabilité du projet. La preuve, c’est qu’il a modifié, planifié et budgétisé la réalisation du parking Mauvard avant de connaître les conclusions du PDU.

Les études liminaires à l’investissement sont faites au doigt mouillé, de la même façon que le budget prévisionnel des travaux de la CCI est volontairement sous dimensionné, à proportion de la surévaluation du budget travaux des écoles.

L’accumulation de fausses déclarations, intentionnelles ou non, mêlée à l’empilement déclaratif de fausses intentions, ne peut plus prétendre à la cohérence exigée par la gestion honnête d’un bien public.

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pour information:

Jusqu'à ce jour, lundi 16 mars 2009, Monsieur le Maire n'a pas jugé nécessaire d'accuser réception de notre courrier, ni de nos inquiètudes, et par voix de presse a fait savoir que "les Périgourdins seront informés sur le sujet lors du prochain conseil municipal" à savoir mardi 17 mars.

 

 

Renaissance du Greffe 

Association Loi du 1er juillet 1901


Périgueux, le 27 février 2009

Objet: lettre ouverte à Monsieur le Maire


Monsieur le Maire,

 

Notre implication active dans l'élaboration et la défense du projet d'aménagement du Bas Saint-Front depuis plusieurs années ne vous aura sans doute pas échappé. Présents dans le Comité Consultatif et le jury qui a plébiscité le projet défendu par le cabinet d'architecture et d'urbanisme «l'Atelier du Paysage», nous avions compris, après tant d'années, qu'un véritable «coeur» de ville serait réalisé autour de la Cathédrale, monument classé au patrimoine mondial de l'Unesco, et choisi comme nouvel emblème de notre ville. Un choix conforté par l'Etat qui vient d'allouer un million d'euro pour la restauration et l'entretien de cette basilique.


Ce projet fédérateur a été porté par notre association et défendu dans le cadre d'une démarche de démocratie participative aboutie qui a séduit et convaincu les Périgourdins bien au-delà de notre quartier.


Malgré votre appel à maintenir notre confiance en votre équipe, il semble que tous les éléments et informations recueillis plaident en faveur d'un «enterrement» pur et simple de ce projet dans son ensemble.


Est-il nécessaire de vous rappeler vos engagements écrits lors de votre campagne électorale? Lettre du 29 février 2008 : «je vous confirme donc que les aménagements prévus sur l'avenue Daumesnil, la rue Denfert Rochereau, seront réalisés comme ceux de la place de la Clautre au plus tard dans les 3 années qui suivront mon installation à la mairie.», soit avril 2011. Propos confirmés dans votre lettre du 16 mars 2008, entre les deux tours d'élection.


Nous attendons le respect de cet engagement dans les délais prévus et vous remercions, Monsieur le Maire, de bien vouloir formaliser le calendrier et les modalités que vous comptez mettre en place afin d'en tenir informés vos administrés.


Persuadés que vous comprenez l'importance de cette démarche et l'urgence de votre réponse avant le prochain vote du budget , nous vous prions de croire, Monsieur le Maire, en l'assurance de nos sincères salutations.


Dominique Granger, en qualité de présidente.


Avec le soutien de :


Madame J. Maillou: Association ''Les amis de la Cathédrale'' (Membre du bureau)

Monsieur S. Perier: Comité des fêtes de Saint Georges (Président)

Madame F.Schmittlin: Comité de quartier du Toulon (Présidente)

Monsieur M. Serre: Comité de quartier du Toulon (Vice Président)

Monsieur D.Gracia Carpallo: Commune Libre des Rues Neuves (Président)

Monsieur J. Santos-Dusser: Quartier Saint Martin/ La Gare (Président)

Monsieur H. Pugin: Quartier Saint Martin/ La Gare ( (Trésorier)

 

 

source : http://www.ruedelachouette.org/?cat=148

Nous vous invitons à lire cet article  qui résume parfaitement bien la situation.

 

Il ne faut pas.
Il ne faut plus.
Il ne faut plus parler du projet de réaménagement du Bas Saint Front autour de la cathédrale du même nom.
Ah ? Pourquoi ?
Parce que le projet a été enterré manu militari par le maire de Périgueux, qui vient de flinguer les crédits alloués à la poursuite du projet. Le maire, contradictoirement avec ses déclarations récentes en réunions et ses engagements de campagne électorale, prouve sa mauvaise foi par des actes comptables. (Conseil municipal du 09 décembre 2008).

En section d’investissement :
Au chapitre 20 « immobilisations incorporelles » – 297 285 € dont annulation des crédits sur opération du bas Saint-Front de 280 000 €.

En justification, répondant aux questions de l’opposition, le maire n’a qu’un mot :

Parking Mauvard, vous l’avez dit vous-même, vous l’avez lu, l’étude est différée.

« Parking Mauvard ». Voilà un bien bel exemple de métonymie. Voilà que l’ensemble du projet du Bas Saint Front est réduit au terme de parking Mauvard.

Y a-t-il écrit :

  dont annulation des crédits sur opération du bas Saint-Front de 280 000 €.

Ou bien :

  dont annulation des crédits sur opération du parking Mauvard de 280 000 €.

On est bien d’accord.

Si tel n’était pas le cas, cela signifierait que les études concernant les autres parties du projet se poursuivraient.
Or ce n’est pas le cas, dans un contrat de maîtrise d’œuvre classique, cela répond d’une « suspension de mission ». A ce jour les études sont gelées, il est donc impossible d’enclencher la phase PROJET, et ainsi la consultation des entrepreneurs en vue de la réalisation.

L’engagement. L’engagement par écrit. Le maire n’hésite pourtant pas à y souscrire. N’a-t-il pas pris sa plume pour écrire, en février 2008 :

C’est avec plaisir que je vous confirme tout l’intérêt que je porte à ce quartier, à son aménagement, si nécessaire comme pour d’autres secteurs qui méritent également une grande attention.

Poursuivant :

Je vous confirme donc que les aménagements prévus sur l’avenue Daumesnil, la rue Denfert Rochereau seront réalisés comme ceux de la place de la Clautre au plus tard dans les 3 années qui suivront mon installation à la mairie.

Engagement pris de réaliser les travaux pour le mois de MARS 2012 et non de commencer les travaux en MARS 2012.
Ah mais c’est vrai ! Stupide, j’oubliais que cet engagement écrit auprès d’une association représentant directement et indirectement plusieurs centaines d’habitants, s’est fait en campagne électorale…

Tout engagement écrit comptait-il pour du beurre ?

Alors, quels sont aujourd’hui les arguments que le maire oppose pour esquiver lesdits engagements ?
Autrement dit, quelle est aujourd’hui sa vision du projet et pourquoi ce dernier n’est plus digne de l’intérêt qu’il lui portait tant en campagne électorale, jusqu’à en éprouver du plaisir ?

1. Le Bas Saint Front est un projet de quartier et ce quartier n’est pas prioritaire

Sophisme municipal
Périgueux est composée de plusieurs quartiers, dont certains furent délaissés par l’ancienne municipalité et qui sont par conséquent plus prioritaires que le quartier du Bas Saint Front. De plus, ce quartier est un quartier de nantis, comparé à d’autres où le tissu social et économique est beaucoup plus fragile.

Le projet du Bas Saint Front concernant les abords de la cathédrale n’est pas un projet de quartier. En comparaison, le projet de mairie de quartier du quartier Saint Georges est un projet de quartier, (ce qui ne l’a pas empêché d’être annulé aussi).
La cathédrale Saint Front concerne et touche TOUS les habitants de Périgueux. Ce n’est tellement pas un problème de quartier que cet édifice a été classé par l’UNESCO à l’inventaire du patrimoine mondial. Le maire entend faire croire que seuls les habitants du quartier de la cathédrale s’intéressent à la cathédrale Saint Front. Cela mériterait d’être vérifié et éprouvé.
De même, le maire, pour son nouveau logo, a choisi la cathédrale Saint Front pour symbole de la ville, toute la ville. Un hasard ?

 Un projet global
Le projet du Bas Saint Front comporte des aménagements routiers, pour la régulation des flux, qui dépassent non seulement le cadre du quartier, évidemment, mais la ville également, et touche l’ensemble de la communauté d’agglomération.
De même, l’aménagement des abords de la cathédrale touche à la vie économique de l’ensemble de la cité, qu’il s’agisse du développement touristique ou des marchés de plein vent. Que l’on sache, les dividendes provenant du tourisme ne sont pas versés dans les caisses d’une association de quartier pour l’unique bénéfice des riverains, mais sont utilisés pour l’ensemble de la ville.
La pollution engendrée aujourd’hui par la mauvaise gestion des flux routiers se cantonne-t-elle uniquement au dessus du quartier de la cathédrale ? S’inspirerait-elle de son maître en la matière, le nuage de Tchernobyl ?

Le coup des nantis, une ville en forme de carte électorale
Enfin, il s’agirait d’un quartier de “nantis”, donc non prioritaire. L’argument du projet de quartier ne valant rien, ce dernier s’écroule avec lui.
Et quand bien même, il faudrait voir les statistiques lui permettant de fonder ses dires.
Car en définitive, ce que le maire désigne par « nantis », c’est une catégorie de personnes dont il présume qu’en terme électoral, elle lui est moins favorable.
C’est un des problèmes pesant sur l’honnêteté intellectuelle de ses actions. Le maire n’aborde la vie communale qu’en fonction de la carte électorale des élections municipales et fonde son action en récompense des meilleurs scores électoraux. Cela induit dans sa stratégie de ne considérer Périgueux que sous un angle sectorisé, segmenté en zones électorales et en maillage de bureaux de votes, trahissant l’unité de la ville qui demeure légitime, ne lui en déplaise, à former un tout.

Politique de l’habitat
En terme de politique de l’habitat, nous savons que ce maire là, a, comme le ministre et comme ses prédécesseurs depuis 50 ans, pour objectif et devoir d’enrayer la chute de la population à Périgueux. Par l’absence de projet autour de la cathédrale, l’habitat se dégrade et les logements vacants augmentent. Il n’y aurait que le maire pour penser que le réaménagement du quartier n’aurait pas un impact positif sur les réhabilitations, les locations et les achats.

Cathédrale d’une ville, non d’un quartier
C’est donc aux périgourdins de faire comprendre au maire, même si ce n’est pas facile, que le projet de réaménagement des abords de la cathédrale Saint Front n’est pas le projet d’un quartier de la ville mais le projet de la ville toute entière. C’est à eux de faire entendre à la municipalité que sa stratégie de division et de sectorisation des habitants de Périgueux, si elle se comprend en terme de politique électoraliste et clientéliste, n’est pas, loin s’en faut, ce que les administrés peuvent en attendre.
Périgueux est une ville, les habitants font et sont cette ville, et ne se réduisent pas uniquement à des actions politiques par quartiers.

La cathédrale Saint Front EST la cathédrale de Périgueux, ce n’est pas la cathédrale du quartier Saint Front

 2. Le projet du Bas Saint Front est un projet du ministre Xavier Darcos

Sophisme municipal
C’était un projet de Xavier Darcos. Il est à l’UMP, mais Michel Moyrand est au Parti Socialiste. Donc il n’a pas à réaliser son projet. De plus, ce projet n’était pas dans son programme de campagne, donc les périgourdins ne l’ont pas élu pour cela.

C’est un argument bien pratique pour enterrer le projet, que de mettre en avant une telle stupidité. Certes, le projet a été initié par cette équipe municipale. Mais l’ensemble des abords de la cathédrale souffre à en crever de l’absence de politique constructive depuis plus de 35 ans.
Autrement dit, tel ou tel projet n’est pas l’œuvre d’un homme, quelle que soit sa bannière partisane, cela n’a aucune espèce d’importance. Au contraire, ce serait la moindre des choses qu’un politique ait enfin le courage de s’attaquer au cœur historique de la ville, autrement qu’en le détruisant, comme l’a fait dans un geste barbare et aveugle, Yves Guéna en son temps.

Le projet des habitants
Le projet initié par l’ancienne équipe a fait l’objet de consultations et de concertations et au final, ce sont bien les habitants qui ont donné leur accord au projet présenté. Le caractère démocratique est incontestable et démontre tout l’engagement des habitants derrière le projet. Cela gêne le maire aujourd’hui. Lui qui se prétend plus démocrate, prétendant rendre la vie locale plus démocratique, alors qu’il ne fait rien, sinon accroître le service administratif de proximité. Il ne fait que confondre administration et démocratie, un détail.
Le maire se trouve confronté à un projet qui est cher aux habitants de Périgueux, non parce que c’était le projet de Xavier Darcos, mais parce que c’était leur projet.

Commission extra municipales
Il pourra bien dire qu’il a organisé des commissions extra municipales sur le projet et les a présidées. Oui, c’est vrai.
A la première commission, en somme, le maire s’est fait expliquer le projet dans les détails et a fait le point sur l’avancement des études.
A la seconde commission, il est venu présenter avec autoritarisme le découpage du projet en deux parties, en présentant l’abandon pur et simple du parking souterrain, l’aménagement de la place du Thouin, et le projet paysager allant de la place Mauvard à la rivière.
Non, en réalité, les commissions extra municipales ne lui servent qu’à gagner du temps et à préparer les habitants à l’abandon du projet. Malheureusement, il n’y a pas d’élément contradictoire aujourd’hui à ce constat.

 

3. Il n’y a pas les financements pour réaliser le projet du Bas Saint Front

Sophisme municipal
Les dernières études ont montré que les finances de la ville de Périgueux étaient en grand danger et que la situation était alarmante. Par conséquent, il faut réduire les investissements pour retrouver un niveau d’autofinancement satisfaisant. D’où la nécessité de ne réaliser des projets que s’ils sont ultra prioritaires.
Ne considérant pas que le projet du
Bas Saint Front soit dans cette catégorie, il doit être différé jusqu’à retrouver la capacité de le financer.

Périgueux, sur le plan économique, se situe aujourd’hui dans la moyenne de sa strate nationale. Passons.
Admettons qu’il faille être particulièrement vigilant sur les investissements, plus qu’à d’autres périodes, ce qui se comprend au regard de la conjoncture économique et sociale.

 Le fait du Prince
Ce n’est qu’en cet endroit qu’il dévoile réellement son choix en tant que décideur politique : la priorité accordée au projet du Bas Saint Front est inférieure, loin s’en faut, à celle de Son Déménagement de la mairie. Evidement, cette analyse politique est discutable, dommage qu’elle ne soit pas opposable, nous serions sur d’obtenir raison devant un magistrat.
Car en réalité, le maire déclare que tout projet doit faire l’objet d’une analyse financière poussée avant d’être engagé. Sauf celui du déménagement d’une mairie qu’il confond de trop près avec sa propre propriété. Ce dernier projet est annoncé avec force manchette, mais sans avoir fait l’objet d’aucune justification financière.
Le fait du Prince, c’est ça. La différence dans le traitement et la rigueur budgétaire est un privilège qu’il s’octroie, car pour son projet, il y aura toujours assez d’argent, rien ne sera trop beau.

Définition des priorités et déni de démocratie locale
Son Déménagement de la mairie n’a pas un caractère d’urgence prioritaire, tel qu’il impacterait positivement sur les finances de la ville en retour sur investissement, au contraire, cela alourdira sensiblement le budget de fonctionnement. Il n’aura pas un impact positif sur la rénovation de l’habitat et l’augmentation de la population, sur la diminution de la pollution, la sauvegarde du patrimoine architectural de la ville, etc. Tout au contraire du projet du Bas Saint Front.
De même que Son Déménagement de la mairie ne sera pas au bénéfice de l’ensemble des périgourdins, mais uniquement de quelques uns, comme la centaine de fonctionnaires territoriaux concernés, (ces derniers ont ils été seulement consultés?) et les élus (et les citoyens qui se marient).
Son Déménagement de la mairie est un luxe, un projet narcissique et égocentrique, symbolique et dispendieux.
Le grand désavantage de la situation, c’est que le maire n’a que ce projet à proposer en son nom, lui permettant de laisser une trace durable de son passage, et c’est ce qui fait à ses yeux la priorité de ce projet.
Quand bien même, a-t-on vu le démocrate Moyrand parler de consulter la population pour la réalisation d’un projet de cette importance ? Pas de si tôt. Il ne fait que se dissimuler derrière son programme de campagne, comme seule justification populaire, craignant s’il en est de se confronter lui et son projet directement à la population.

Mandature à projet unique ?
Mais il ne faut pas se laisser entraîner sur cette pente, consistant à laisser croire que le projet de déménagement de la mairie est en concurrence avec celui du Bas Saint Front, comme si la ville en était au point de devoir choisir entre les deux. C’est faux, c’est une manipulation. Cette concurrence ne fonctionne que dans la mesure où le maire entend prélever des financements destinés au projet du Bas Saint Front pour faire Son Déménagement. Là s’arrête la comparaison. L’étalement sur plusieurs exercices accompagné d’objectifs et quantifications en terme de retour sur investissement permettrait de rationnellement poser le projet en terme comptable. Il le sait très bien, il le sait comme tout le monde à Périgueux.

 En conclusion

La prochaine étape est celle du budget primitif de mars 2009. Au contraire des discours, les chiffres traduiront la réalité de la politique mise en œuvre.
Il est pourtant certain de devoir en finir avec une rhétorique qui ne convainc plus personne, ou presque, peut-il encore espérer. Car c’est à prendre les habitants de Périgueux pour plus naïfs qu’ils ne sont que cette rhétorique pourrait se retourner contre lui-même.

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